Pourquoi un Bracelet Tennis en Diamant n’est pas suffisant ?

Monica Rich Kosann et sa fille Danielle Kosann parlent du style de leurs bijoux en diamant préférés et de bien d’autres choses encore.

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Monica Rich Kosann et sa fille Danielle • Photo Vincenzo Dimino

C’est la saison des bracelets tennis. Alors que les matchs de l’U.S. Open viennent de démarrer, le monde de la joaillerie célèbre son icône sportive préférée : le bracelet tennis en diamant naturel.

La plupart d’entre nous ne savaient pas ce qui pouvait relier le bracelet en diamant étincelant à ce sport, jusqu’à l’année dernière, lorsque la créatrice de bijoux Monica Rich Kosann s’est associée à la grande joueuse de tennis Chris Evert pour révéler la véritable histoire.

L’histoire raconte que lors des qualifications de l’U.S. Open en 1978, Evert a interrompu le match lorsque son bracelet en diamants est tombé, déclarant : “J’ai perdu mon bracelet de tennis”. Des décennies plus tard, ce nom reste associé aux bracelets en diamants.

Ce mois-ci, Monica Rich Kosann et Chris Evert lancent leur deuxième collection de bracelets tennis en diamant, avec de nouvelles formes, de nouvelles couleurs et de nouveaux styles. Chacun d’entre eux est associé à un élément tirés des souvenirs d’Evert de ce fameux jour : Un diamant en forme de poire représente la sueur qui coule, et une émeraude rappelle le gazon du court.

Bracelets Chris Evert Collection • Photo Vincenzo Dimino

Après tout, Monica Rich Kosann aime les belles histoires. L’activité de la créatrice de bijoux est ancrée dans le storytelling. Elle a créé sa marque éponyme avec son mari Rod en proposant une gamme de médaillons en or destinés à contenir des souvenirs et des symboles précieux. Elle dit toujours : “Un médaillon est le bijou le plus sexy qu’une femme puisse porter ; il renferme ses histoires et ses secrets.”

Aujourd’hui, Monica Rich Kosann travaille avec sa fille Danielle, peintre, illustratrice et photographe, qui est la directrice artistique de l’entreprise. Les histoires et les bijoux de famille font également partie de leur histoire : Les bijoux en diamant sont transmis de mère en fille. “C’est comme un message subtil que de porter un bijou de famille… une sorte de rappel que l’on est toujours aimé”, a déclaré Mme Kosann.  

Nous avons rencontré Monica et Danielle pour parler des nouveaux bracelets tennis en diamant, de la création de leurs collections et de l’héritage.

Photo Vincenzo Dimino

OND: Pourquoi le bracelet de tennis en diamant est-il l’un de vos bijoux les plus symboliques ?

Monica Rich Kosann (MRK): J’ai créé mon bracelet tennis avec des diamants provenant d’anciennes bijoux de famille ; j’avais pas mal de bijoux hérités de ma belle-mère, de ma mère et de mon oncle, j’ai retiré quelques diamants de chaque pièce pour créer mon bracelet tennis signature. Je ne l’enlève jamais.

Danielle Kosann (DK): Mon mari m’a offert un bracelet tennis pour notre dixième anniversaire de mariage l’année dernière. C’est celui de Chris Evert avec une émeraude au milieu et je ne le quitte jamais.

OND: Pourquoi le bracelet tennis en diamant est-il toujours aussi populaire ?

MRK: C’est une pièce facile à porter, Classique avec laquelle il n’y a jamais aucune faute de goût.

DK: Les femmes de mon âge veulent des bijoux qu’elles peuvent porter en permanence. Elles ont tendance à être plus réfléchies dans leurs achats ; elles ne veulent plus acheter des bijoux qui restent dans leur écrin. Le bracelet tennis en diamant est un bijou que l’on peut porter tout le temps, mais qui reste spécial et dont on sait que ce sera un héritage qui fera plaisir aux générations futures.

Photo Vincenzo Dimino

OND: Comment les femmes portent-elles les bracelets tennis aujourd’hui ?

MRK: Je me souviens de ma mère portant un seul bracelet tennis. Aujourd’hui, les femmes les superposent par deux ou trois. J’en porte trois empilés avec mes deux bracelets en or Poesy. Chris Evert est elle aussi accro : elle en porte toujours trois.

OND: Quoi de neuf dans la collection Chris Evert ?

MRK: Il y a beaucoup plus de couleurs. Il y a l’aigue-marine et le diamant, la tourmaline verte et le diamant, le péridot et le diamant, ainsi qu’un bracelet en cristal de roche et en or. Ils se superposent à une gamme de styles et de prix de bracelets en diamant, tous disponibles en or et en argent sterling. La collection s’étend de 985 à plus de 25 000 dollars.

[Cinquante pour cent des ventes du modèle en saphir rose seront reversés à la Prevent Cancer Foundation].

C’EST TRES IMPORTANT POUR MOI D’OFFRIR ET DE PARTAGER DES BIJOUX AVEC MES FILLES AFIN DE POUVOIR LES REGARDER PORTER DES PIÈCES QUE J’AI AIMÉES, APPRÉCIÉES ET PORTÉES AU FIL DU TEMPS.

Photo Vincenzo Dimino

OND: Comment le style de votre fille vous influence-t-il ?

MRK: Mes deux filles ont toujours été ma source d’inspiration. J’adore voir ce qu’elles portent ; elles m’aident à découvrir de nouvelles marques et me permettent de rester cool. Mais mon style a tendance à être plus monochrome parce que tout repose sur les bijoux. Je n’achète rien si je ne peux pas porter mes bijoux avec.

OND: En quoi votre style est-il différent de celui de votre mère ?

DK: Je suis plutôt du genre minimaliste. Je suis une mère et je suis toujours en train de courir partout, alors mon style est discret et simple.

OND: Comment Danielle influence-t-elle les créations de vos collections ?

MRK: Par exemple, lorsque Danielle a eu son premier enfant, je lui ai offert un médaillon. Elle m’a dit : “Je l’adore, mais j’aimerais qu’il soit plus fin pour pouvoir l’associer plus facilement à d’autres pièces”. C’est ainsi qu’est née la collection Slim Locket. C’est l’une de nos collections les plus réussies.

Photo Vincenzo Dimino

OND: Danielle, quelle pièce avez-vous conçues ?

DK: Je suis très enthousiaste à l’idée du nouveau pendentif flèche Artémis en diamant. J’adore la mythologie et Artémis est la déesse de la nature, la première sage-femme et l’incarnation de la force féminine. C’est l’achat personnel par excellence.

OND: Avez-vous toujours voulu rejoindre l’entreprise familiale ?

DK: Si je devais déverser mon énergie artistique quelque part, ce serait dans cette marque. J’avais 16 ans lorsque mes parents ont créé l’entreprise à la maison. Cela a toujours fait partie de ma vie. J’adore travailler avec ma mère et notre équipe de designers, et c’est incroyable de voir la marque ainsi évoluer.

OND: Parlez-vous bijoux à la maison ?

MRK: Nous vivons tous à proximité les uns des autres dans le Connecticut et nous dînons ensemble tous les dimanches. [Laura, la sœur de Danielle, est scénariste] Nous vivons et respirons le métier, mais nous parlons aussi de tout et de rien. Nous respectons les opinions de chacun, et elles ne manquent pas.

Photo Vincenzo Dimino

OND: Danielle, comment votre mère a-t-elle influençé votre carrière ?

DK: Elle est ma plus grande source d’inspiration. Ma mère a toujours été mon interlocutrice pour l’édition de mes photos, je lui envoie des photos de mes peintures en cours. Elle a un œil incroyable. Elle est toujours de bon conseil.

OND: Monica, qu’avez-vous appris de votre mère ?

MRK: Ma mère (qui était galeriste) m’a appris qu’il n’y a pas de règles. C’était une femme très sûre d’elle et elle mélangeait ses vêtements et ses bijoux de différentes manières. Ma belle-mère a également eu une grande influence sur ma vie. Elle était très chic et élégante, et elle arborait un luxe discret avant que cela ne devienne du luxe justement.

Photo Vincenzo Dimino

OND: Danielle, quel bijou votre mère vous a-t-elle transmis ?

DK: Lorsque ma sœur et moi nous sommes mariées, elle nous a offert à chacune une fine bague en diamant à empiler avec nos alliances.

OND: Monica, que symbolisent ces anneaux?

MRK: J’ai porté ces bagues en diamant autour de mon alliance pendant plus de 20 ans, il m’a donc semblé approprié de les offrir à mes filles pour qu’elles les portent à leur tour.