Bvlgari fait vibrer Tokyo aux couleurs du monde
Une rencontre inédite entre l’héritage romain et la création japonaise s’invite à Tokyo, dans une exposition qui explore la puissance évocatrice des couleurs.

Il suffit d’imaginer un kaléidoscope en mouvement pour entrevoir l’esprit de l’exposition que Bvlgari a installé au cœur de Tokyo cet automne. Entre les murs du National Art Center, la lumière se brisera en éclats de saphirs, d’émeraudes et d’améthystes, tandis que l’or se mêlera aux reflets changeants de pierres jadis jugées modestes, mais élevées ici au rang d’icônes.



L’expérience ne se réduit pas à une galerie de bijoux. Elle se vit comme une traversée sensorielle : la rotation lente d’une brosse multicolore conçue par Lara Favaretto, la méditation cosmique de Mariko Mori ou la peinture fluide et éphémère d’Akiko Nakayama.
Ces œuvres, vivantes et vibrantes, font résonner l’intensité chromatique des colliers et bracelets issus du patrimoine de la maison romaine.


Chaque salle est pensée comme un prisme. Tantôt la science éclaire la manière dont la lumière sculpte les gemmes; tantôt les mythes et les symboles réapparaissent dans l’éclat du jade ou des émeraudes. Puis vient le moment où l’or, l’argent et la transparence des diamants se transforment en véritables sources de lumière. Au centre, un sautoir de 1969, multiple et modulable, condense l’esprit de Bvlgari : une alchimie où rigueur artisanale et liberté créative s’unissent.



Plus qu’une rétrospective, Kaleidos raconte une histoire de transmission. Celle d’un joaillier qui, depuis Rome, a fait de la couleur un langage propre ; celle aussi d’un dialogue constant avec le Japon, pays où l’art du détail et la recherche de l’harmonie trouvent un écho naturel.
Jusqu’au 15 décembre 2025, Tokyo ne sera pas seulement une capitale de l’art : elle deviendra le théâtre d’une célébration chromatique, où chaque pierre précieuse raconte une part de l’univers.



