Buccellati : la mémoire du geste, le présent du bijou

Velours, gravures et pierres précieuses, Buccellati insuffle à la Haute Joaillerie un souffle feutré et résolument inscrit dans son temps.

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Buccellati : la mémoire du geste, le présent du bijou
© BUCCELLATI 

La Maison Buccellati a présenté, pendant la Semaine de la Haute Joaillerie à Paris, une collection aux résonances profondes. C’est une conversation intime entre les générations, tissée d’or, de velours et de pierres anciennes.

Buccellati : la mémoire du geste, le présent du bijou
© BUCCELLATI
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© BUCCELLATI
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© BUCCELLATI

À travers des pièces uniques, Andrea Buccellati s’adresse à la mémoire de son père Gianmaria et à l’héritage esthétique de son grand-père Mario. Le fil conducteur : la continuité du savoir-faire, non pas figée, mais repensée, adaptée, vivante.

Les colliers, bracelets et pendants dévoilés cette saison revisitent le tulle d’or, technique emblématique de la maison italienne. Le métal, ajouré à la manière d’une dentelle ancienne, accueille des diamants blancs comme posés sur un souffle. Une montre-joaillerie vient ponctuer cet ensemble, prolongement naturel d’une ligne où le temps s’inscrit dans la matière.

Buccellati : la mémoire du geste, le présent du bijou
© BUCCELLATI
Buccellati : la mémoire du geste, le présent du bijou
© BUCCELLATI

Mais c’est dans la collection capsule de sacs bijoux que se joue une autre temporalité. Trois pièces, inspirées par les archives familiales et la récente restauration d’anciennes pochettes pour l’exposition Le Prince des Orfèvres, traduisent un dialogue subtil entre passé et présent.

Velours vert cousu main, fermoir orné d’une tourmaline cabochon, motifs en losange ou en guirlande, sacs miniatures à l’équilibre fragile entre accessoire et œuvre d’art…

Buccellati : la mémoire du geste, le présent du bijou
© BUCCELLATI
Buccellati : la mémoire du geste, le présent du bijou
© BUCCELLATI

Ces objets ne cherchent pas l’utilité. Ils racontent un désir : celui d’habiter le luxe comme un art appliqué, de faire durer le geste, de poser un regard lent sur ce qui est précieux.

La Maison Buccellati, en refusant la course à l’effet, choisit de continuer une histoire. Elle n’invente pas la nouveauté, elle l’écoute surgir dans l’écho de ce qui fut.