
Les guerriers de la protection de la vie sauvage de l’industrie du diamant naturel
L’industrie du diamant naturel est à l’origine de certains des plus importants programmes mondiaux de protection de la faune et de la flore au Canada, en Russie et en Afrique. Ils ont un objectif commun: protéger la nature et créer un héritage durable.
Plus de 264 000 hectares de nature sauvage, une superficie trois fois plus grande que celle de New York, sont protégés par des programmes de préservation et de protection de l’environnement directement gérés et financés par l’industrie de l’extraction de diamants naturels.
Derrière ces initiatives, il y a des individus incroyables. De gardes-chasse aux environnementalistes, ces individus, les héros de tous les jours, protègent les espèces sauvages menacées et leurs habitats naturels, veillant à ce que ces espèces rares et magnifiques, qui vivent sur la planète aujourd’hui, soient protégées pour les générations futures.

Le Garde-Chasse
«Je suis né dans une ferme à la périphérie de ce qui est aujourd’hui la réserve naturelle de Venetia Limpopo. À l’époque, la terre appartenait aux éleveurs de bétail. Ils ne toléraient pas beaucoup d’animaux carnivores en liberté. De Beers a acheté la propriété et a mis en œuvre une politique stricte de préservation de la vie sauvage.
«Il n’y a pas de journée type dans la vie d’un garde-chasse. Chaque jour est différent et aucune expédition n’est jamais la même »


La priorité immédiate était de réhabiliter les terres et de retrouver la biodiversité naturelle affectée par les élevages de bétails. Pour cela, ils avaient besoin de gardes-chasse qui connaissaient bien la région et ils m’ont proposé ce poste. J’étais si heureux de pouvoir rester dans la ferme où je suis né et où j’ai grandi. Je connaissais cette zone comme ma poche.
Il n’y a pas de journée type dans la vie d’un garde-chasse. Chaque jour est différent et aucune expédition n’est jamais la même. Je suis les yeux et les oreilles de la réserve et je dois observer et évaluer les animaux et les pistes et en faire un compte rendu au bureau.
Dans la réserve, nous avons des lions, des léopards et des guépards, ainsi que des éléphants, des girafes et des antilopes. Aujourd’hui, la réserve s’étend sur plus de 31 000 hectares et constitue un habitat foisonnant qui abrite une grande diversité d’écosystèmes et une faune exempte de maladies. Un couple de Bucorve du Sud, une espèce menacée, en âge de se reproduire, et des pangolins ont également été aperçus ici.»
L’expert en environnement
«Étant jeune, j’aimais beaucoup être à l’extérieur et j’adorais les animaux, c’était le premier déclencheur pour moi. J’ai étudié la protection de l’environnement et j’ai décidé de travailler dans ce domaine car il est primordial que nous laissions un certain patrimoine à ceux qui nous succèdent.

«Il est primordial que nous laissions un certain patrimoine à ceux qui nous succèdent»
«Nous avons engagé Wildlife Botswana pour faire des recherches sur les oiseaux, en particulier les vautours, afin de découvrir comment nous pouvons préserver les zones de reproduction et nous assurer que les oiseaux ne sont pas affectés par les projets qui se développent au parc.»

“Nous cherchons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour préserver l’environnement naturel une fois les mines fermées. L’activité principale sera alors le tourisme. La préservation de l’environnement a donc une incidence importante sur la communauté locale et sur le pays dans son ensemble, car l’habitat naturel et la biodiversité contribuent à l’amélioration des sources de subsistance pendant la période suivant la fermeture. C’est ma passion, faire tout ce que je peux pour que la beauté naturelle du Botswana soit préservée pour que les générations futures puissent en profiter. »”

Le conseiller opérationnel
«Mon devoir au quotidien le plus important est de protéger à la fois les animaux et les travailleurs en minimisant l’interaction entre la vie sauvage et les opérations d’extraction de diamants. Dans la toundra autour de la mine de Diavik, il y a des grizzlis, des loups et des carcajous, de nombreux rapaces comme des faucons pèlerins et des éperviers, ainsi que des élans et des renards.
«Alors que nous approchons de la fermeture en 2025, nous nous efforçons de laisser une empreinte positive en redonnant au site ses caractéristiques de pré-développement basé sur les connaissances traditionnelles»



«La première chose à faire est de s’assurer que rien ne puisse attirer les animaux dans la zone, comme des poubelles qui pourraient s’avérer tentantes. Alors que nous nous efforçons de ne pas attirer les animaux sauvages, nous voulons qu’ils puissent traverser librement la zone. Si quelqu’un repère un grizzly, nous envoyons une équipe qui le surveillera pour s’assurer que tout le monde est en sécurité.
«Au cours de l’été, nous avons normalement des dizaines de cas de signalement de grizzlis. Ils ne sont généralement pas intéressés par les humains et ne font que passer, n’étant attiré que par les baies et la végétation qu’ils peuvent trouver. Mais nous devons garder un œil sur eux pour nous assurer qu’ils n’errent pas dans des zones où ils pourraient être surpris de rencontrer des humains, ce qui pourrait être potentiellement dangereux.
«Au cours des 17 années d’exploitation minière, nous avons eu l’occasion de participer à de nombreuses études sur la faune, qui ont permis de comprendre, par exemple, la répartition des caribous dans la région. Alors que nous approchons de la fermeture en 2025, nous nous efforçons de laisser une empreinte positive en redonnant au site ses caractéristiques de pré-développement basé sur les connaissances traditionnelles aussi rapidement que possible. Et en même temps, nous espérons avoir contribué à comprendre comment une telle grande variété d’animaux survit dans cet environnement hostile.»

Le directeur de Living Diamonds
«La faune de la région de Sakha en Russie est très riche et nous faisons énormément pour aider à la préserver pour les générations futures. Au début des années 2000, ALROSA a entamé des discussions sur un sanctuaire pour préserver un certain nombre d’espèces et, en 2009, a inauguré Living Diamonds of Yakutia. Ce sanctuaire est peuplé de bisons canadiens, de rennes sauvages, de cerfs axis, d’ours, de wapitis et même de paons, qui attirent particulièrement les visiteurs.
«Éduquer la prochaine génération est très important, car ce sera à son tour d’être chargée de protéger la vie sauvage de cette belle partie du monde»

«Dans la région arctique, il y a très peu d’infrastructures, la population locale vit traditionnellement et les rennes sauvages sont une partie très importante de leur culture locale, ainsi que leur source principale de nourriture et de matériau pour la confection vestimentaire. Au fil des ans, le braconnage et la destruction de leur habitat ont eu un impact sur les populations d’où l’importance d’investir dans des campagnes de repeuplement et de préservation de leurs habitudes pour aider à maintenir les populations. Elles se sont maintenant stabilisées et nous espérons voir leur nombre à nouveau augmenter progressivement. L’investissement de ALROSA a été extrêmement précieux.
«Même si des milliers de personnes visitent le parc chaque année, ils ne sont que de passage et le bien-être des «diamants vivants» est notre priorité. Le parc a été créé pour les animaux et les visiteurs ne sont que des invités. Les nouveau-nés vivent en sécurité dans des enclos chauds, isolés du public jusqu’à ce qu’ils soient plus âgés et plus forts. Les visiteurs, dont beaucoup sont des enfants, viennent de toute la région et principalement des villages qui se sont implantés autour des mines de diamants. Éduquer la prochaine génération est très important, car ce sera à son tour d’être chargée de protéger la vie sauvage de cette belle partie du monde».
