Découvrez l’Exposition Chaumet Végétal – L’École de la beauté

Jusqu’au 4 septembre 2022, la Maison Chaumet vous invite, en partenariat avec l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, à découvrir Végétal – L’École de la beauté.

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C’est avant tout un hommage vibrant à la Nature et en particulier à la botanique. Initiatrice du projet, la Maison Chaumet, a puisé dans son vaste patrimoine, l’un des plus important de l’histoire du bijou en Europe, pour faire résonner son regard naturaliste avec toutes les formes artistiques, structures incroyables, textures et couleurs qui se sont, elles aussi, penchées sur le végétal. 

Frédéric Boucheron (1830-1902)
Broche en forme de fougère par Loeillard, 1878.
Or argent et diamant
Artiste anonyme, broche Libellule 1915 platine or et diamants.

La plante, au-delà des époques, des mouvements, des cultures et des techniques, est un axe central de tous ces regards. Les œuvres présentées ici nous invitent à partager ce regard croisé entre acteurs du « beau », artistes et scientifiques, ce dialogue entre peintures, sculptures, textiles, photographies, mobilier et objets joailliers.

En faisant croiser les époques et les expressions artistiques, La Maison Chaumet démontre cette volonté de partage et de transmission qui l’anime depuis 242 ans. 

Commissaire de l’exposition, le botaniste Marc Jeanson a imaginé Végétal comme un herbier, composé à partir des espèces présentes dans les créations Chaumet.

Broche Lilas, 1889. Broche Lilas, 1889.
René Lalique (1860-1945).
Broche Pensées (en fleurs et bouton) 1903-1904
Jean Baptiste Fossin (1786-1848)
Paire d’ornement de cheveux dite « à la Mancini » 1830

​Près de 400 œuvres offrent ainsi au public une immersion totale dans cet univers végétal. 

80 objets joailliers de Chaumet et d’autres maisons sont présentés, véritables témoignages de l’inspiration naturaliste de la Maison Chaumet.

Collier diamant à trèfle.
Broche Hortensias Nitot et fils, 1807
Clip « Colibri » en vol 1977 Béatrice de Pinval et Pierre Sterlé (1905-1978) pour Chaumet. Lapis-lazuli, diamant, or sablé.

Parmi les pièces exceptionnelles, on retiendra le Diadème aux œillets réalisé pour Madame Henri de Wendel à l’occasion du mariage de son fils en 1905. 

L’œillet est un motif privilégié de la joaillerie, car symbole de la passion et de l’amour véritable. 

Stylisant les formes avec audace, Chaumet magnifie dans ce diadème une nature délicate en rassemblant douze fleurs dont le mouvement est rendu possible grâce à la légèreté de la monture, du serti exceptionnel, preuve que les techniques joaillières sont au service de la créativité artistique. 

Diadème aux œillets Joseph Chaumet (1852-1928) Platine et diamants

Autre pièce d’une délicatesse inouïe, le Diadème Fougère de René Lalique (1905-1908). Un mélange singulier de matière (corne et diamants), de texture et de précieux qui témoigne de l’audace de René Lalique dans ses créations, alternant entre singularité et réalisme. 

René Lalique Diadème Fougère (1905-1908) Corne diamant et platine

On ne pourrait quitter cette exposition sans admirer le Diadème les Épis de blé, transformable en diadème dit Crèvecœur. Ce bijou de corsage ou parure de bustier est un excellent exemple de la finesse de l’art de Chaumet. Cette interprétation version Belle Époque d’un thème classique a été portée lors de nombreuses occasions particulières par des générations de filles et de femmes Crèvecœur au cours du XXe siècle. Attribut de Cérès, déesses des moissons et de la prospérité, le motif de l’épi de blé est adopté par les femmes de la cour impériale. 

Cette exposition inédite est incontournable, venez découvrir ces œuvres exceptionnelles, reflet de plus de 100 ans de création dans l’art joaillier des grandes maisons de haute joaillerie françaises.