Un diamant Célèbre Mis aux Enchères pour la Première Fois

Le diamant Light of Peace pourrait marquer l’histoire des ventes aux enchères.

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La maison de vente aux enchères Christie’s vient d’annoncer la réapparition du diamant The Light of Peace, autrefois connu sous le nom de “Zale Light of Peace”. Ce remarquable diamant en forme de poire de 126,76 carats sera mis aux enchères pour la première fois, poursuivant ainsi les efforts philanthropiques auxquels il est associé depuis le début de son existence. Le parcours du Light of Peace a commencé avec la quête assidue de la Zale Corporation pour un diamant unique. En 1970, une société diamantaire belge a contacté Morris Zale, l’un des fondateurs de Zale, pour lui proposer un tel diamant. Après négociations, la Zale Corporation a acquis le diamant brut de 435 carats, qui était le 14ème plus gros diamant jamais découvert, et la quête pour la paix ne faisait que commencer.

Cet énorme diamant brut venait d’être découvert en Afrique de l’Ouest en 1969, avant d’être acheté par Zale. La taille d’un diamant naturel demande de la planification et du temps, mais celle d’un diamant de cette taille est d’un tout autre niveau. Zale a confié la taille du diamant à son tailleur le plus expérimenté, M. Alex Franckel. Celui-ci a méticuleusement étudié le diamant pendant près d’un an, créant des moulages en plomb et en lucite afin de déterminer la meilleure façon de le tailler et d’en maximiser le potentiel. Après une planification approfondie, le processus de taille du diamant a duré une année entière. Treize diamants plus petits, totalisant 172,46 carats, ont été créés à partir de l’extraordinaire diamant brut. Le plus gros de ces 13 diamants, un diamant de forme poire, pèse 130,27 carats et présente une couleur D et une pureté VVS-1. Ce magnifique miracle de la nature a été baptisé “Light of Peace”, “Lumière de la paix”.

Zale Corporation a choisi le nom “Light of Peace” pour symboliser son engagement à promouvoir la paix et pour montrer qu’une entreprise privée, et pas seulement le gouvernement, peut apporter un changement positif à la paix dans le monde. Pour mener à bien cette mission, elle a créé une fondation spéciale consacrée à la paix et a fait un don initial de 250 000 dollars. Zale Corporation a ensuite organisé des expositions du diamant et a utilisé le produit de la vente des billets pour créer un fonds au sein de la fondation, destiné à financer des missions de soutien à la paix. Les fonds de la fondation devaient être administrés par Arthur J. Goldberg, un ancien juge de la Cour suprême.

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En 1980, la Zale Corporation a vendu la “Zale Light of Peace” à un acheteur anonyme pour un montant non divulgué. Cependant, des rapports du New York Times suggèrent que la société a réalisé un bénéfice de 6 millions de dollars sur cette vente. Expliquant la décision de vendre le diamant, Donald Zale a déclaré : “Au fil des ans, nous avons reçu tellement de demandes de renseignements sur le diamant que nous avons fixé un prix et dit de ne pas appeler à moins que le demandeur ne soit prêt à payer le prix… Quelqu’un a appelé”.

Le diamant “Light of Peace” occupe le devant de la scène lors de la vente aux enchères de Christie’s Magnificent Jewels dans le cadre de la Luxury Week de New York, qui se tiendra du 2 au 6 juin prochains. Le diamant Light of Peace est estimé entre 10 et 15 millions de dollars. À un moment donné de son existence, le Light of Peace a subi une légère retaille pour atteindre son poids actuel de 126,76 carats et sa pureté parfaite, sans défaut interne, ce qui a encore augmenté sa valeur.

Au-delà de ses remarquables caractéristiques et de son extrême rareté, le diamant Light of Peace est synonyme de philanthropie et de bienveillance. L’achat initial du diamant par la Zale Corporation était motivé par son désir d’aider ceux qui en ont le plus besoin, c’est ainsi qu’elle a utilisé le produit des expositions pour créer un fonds soutenant les missions de paix. Les propriétaires actuels du diamant perpétueront cette tradition en reversant une partie du produit de la vente aux enchères au HCR, l’agence des Nations unies pour les réfugiés, aux États-Unis.